Fanch, un historique de 1992

Fanch avec un tableau de 1994 : « Le vacher anglais ».

Portrait

« J'ai commencé à travailler à 14 ans et demi. Je suis peintre... en carrosserie. En fin de compte, je suis le seul peintre professionnel du Hangar't ! »

Je suis arrivé ici quand « Pop's » (Yves Quentel) a cherché des vieilles photos.

« J'étais à la 2e réunion chez Le Noc, la boucherie charcuterie. J'ai commencé à peindre en faisant le portrait de mon père et d'un copain de quartier ».

En deux jours, une quinzaine d'heures. Mais je n'avais pas de notions de peinture artistique.

« Pop's m'a dit : c'est toi qui vas vernir les tableaux. Tu connais le pistolet ».

On a utilisé un vernis acrylique qui servait pour les peintures de pièces humides.

La première année, j'ai verni 29 tableaux. Des tableaux Hangar't, j'en ai fait onze depuis : des scènes de chasse, des jeux bretons, le cheval breton, le château d'eau de Kergoadic. Les contrastes de couleurs, il fallait les deviner. Pas évident. J'ai corrigé ce que je faisais, mais je n'ai jamais jeté.

« La renommée ? En fait, on est tombé des nues quand on a vu l'ampleur. L'équipe est restée solidaire.

New York, c'est une première. Ça ne peut être que bénéfique pour nous.

Si, au début, on nous a peut-être pris pour des farfelus, aujourd'hui, le bourg de Nizon a repris du punch grâce au Hangar't. »